Comment assurer la cicatrisation des plaies issues de l’élagage d’arbre?

Pour tout propriétaire de jardin arboré, les travaux d’élagage sont obligatoires. L’élagage se définit comme la coupe sélective des branches d’un arbre. Concrètement, il consiste à le débarrasser de ses branches mortes, malades ou trop endommagées. La taille laisse généralement place à des plaies béantes. Pour qu’elles ne s’infectent pas, il importe de les traiter convenablement. En principe, les blessures se cicatrisent naturellement. Néanmoins, nous pouvons accélérer le processus. Comment assurer la cicatrisation des plaies ? Découvrez les réponses dans les paragraphes suivants.

Focus sur le système de défense des arbres contre les agressions externes

Il n’est pas rare que des éléments naturels comme le vent ou la foudre blessent les arbres. Cependant, ces derniers ont les ressources nécessaires pour se restructurer. C’est ce qu’on appelle « principe de compartiment ». En effet, des cellules spécifiques se mettent en action pour soigner naturellement les plaies. Ces cellules vont les isoler et former une barrière naturelle pour empêcher les pathogènes de les infecter. Il y a ensuite leur recouvrement.

Le temps que prendra la cicatrisation des plaies varie selon leur taille et leur emplacement. Pour l’élagage, le processus cicatriciel est en grande partie tributaire de la période où il a été entrepris, le diamètre des branches élaguées et l’angle de la coupe. Pour que la cicatrisation s’opère correctement, il vaut donc mieux laisser l’exécution des travaux aux soins de cet élagueur expérimenté situé en Seine Saint Denis.

Un élagage bien exécuté garantit une bonne cicatrisation des plaies

Pour réussir les travaux d’élagage, il faut observer des règles spécifiques. En effet, une taille mal exécutée peut affaiblir considérablement le végétal, voir entrainer son dépérissement.

À l’issue de la taille, les petites branches, en l’occurrence celles qui font moins de 5 cm de diamètre, se cicatrisent vite. Quant à celles qui ont un diamètre plus conséquent (plus de 10 cm), le processus cicatriciel prend plus de temps. Avant de tailler l’arbre, demandez-vous si les travaux sont réellement nécessaires.

En outre, le choix du moment pour pratiquer l’élagage est crucial. Il existe en effet des variétés d’arbres qui se cicatrisent mal. C’est le cas du pêcher, du prunier, du cerisier, du bouleau blanc et du chêne. Leur taille s’opère idéalement vers la fin de l’hiver. Les végétaux sont en repos végétatif au cours de cette période. Leur sève redescend vers la racine et s’y concentre. Un élagage hivernal aura donc moins d’incidence qu’une taille d’été. Dans tous les cas, il est préférable de se fier aux conseils d’un artisan-élagueur.

Enfin, l’utilisation d’outils bien désinfectés est essentielle. La désinfection doit se faire avant et après chaque usage. Ceci permet d’éviter la prolifération d’une éventuelle pathologie d’un sujet à un autre. Il faut également bien aiguiser les lames des sécateurs pour obtenir des coupes franches et nettes. Quant à l’angle de celles-ci, elles se font en biseau pour empêcher la stagnation de l’eau de pluie sur les plaies.

Faut-il impérativement appliquer du mastic cicatrisant sur les lésions ?

Les professionnels émettent des avis différents sur le sujet. En effet, des études ont montré que l’utilisation d’un tel produit n’influence pas sur le processus cicatriciel des blessures. En revanche, elle pourrait ralentir le processus de recouvrement.

Toutefois, des mastics cicatrisants comme ceux à base d’argile, de propolis et de résine peuvent favoriser le recouvrement des plaies. Ils les protègent même contre les eaux de pluie, les champignons et les parasites.

En conséquence, si l’utilisation d’un tel produit vous intéresse, pensez à bien l’étaler sur les plaies. Assurez-vous qu’il n’y ait aucune bulle d’air à l’intérieur. Toutefois, sachez que le type du baume cicatrisant sera fonction de l’essence de l’arbre sur lequel il sera mis en œuvre. Avant de l’acheter, pensez à vous renseigner sur sa nature.