Bien plus qu’un simple moyen de déplacement, le vélo a toujours été un mode de transport plus économique que les véhicules personnels et les transports publics. Ainsi, qu’il soit électrique ou conventionnel, le vélo constitue un moyen de protéger de l’environnement. Les avantages du vélo comme de transport sont très nombreux à la fois en zones rurales et grandes villes.
De quelle manière le vélo lutte contre la pollution de l’air ?
Les risques environnementaux liés à la circulation des véhicules motorisés ne sont plus un secret. De nos jours, le secteur du transport est le grand émetteur des particules polluantes dans l’atmosphère. En France, le transport est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre sur le plan national. Ce qui contribue fortement à la pollution de l’air par les oxydes d’azote, analyse Noa K, spécialiste en mobilité électrique. En revanche, la conduite d’un vélo ne produit aucun polluant. En ce sens, le développement des véhicules non motorisés pourrait être une des solutions pour mieux anticiper la dégradation de la planète.
Le vélo, est-il le pas vers une mobilité durable ?
Les personnes qui font du vélo ne sont pas en voiture, donc elles contribuent à réduire la consommation de pétrole. Ainsi, ils font le pas vers une mobilité durable. Mais au-delà de ses bienfaits en termes de destruction de la nature, le vélo est un moyen de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. Une augmentation des déplacements avec des moyens de mobilités active pourrait réduire la consommation des énergies fossiles au cours de la prochaine décennie.
Faut-il privilégier les trajets courts lors d’un déplacement à vélo ?
Les petits trajets en voiture gaspillent plus de carburant et créent plus de polluants que les longs trajets en voiture. Si vous avez des petits trajets quotidiens de moins de 3 km, il est tout à fait possible de faire à vélo de ville. Par ailleurs pour encourager les gens à prendre le vélo, les politiques doivent mettre en place des mesures permettant de vaincre la dépendance aux véhicules motorisés. C’est de cette manière que les centres-villes seront désengorgés du trafic automobile avec moins d’émissions de gaz à effet de serre.
La pratique du vélo, résoudra-t-elle le problème du stationnement ?
Actuellement, les parkings sont un problème pour l’environnement. Cela est dû à une augmentation croissante du nombre de véhicules motorisés sur la route. Aussi, l’asphalte, le goudron et les autres produits chimiques utilisés pour construire les parkings, libèrent également des polluants dans l’air. Ce qui crée des îlots de chaleur qui contribuent au réchauffement climatique.
La fabrication des parkings pour les voitures impose de supprimer les arbres et la végétation nécessaires à la réduction de la quantité de dioxyde de carbone dans l’air. En revanche, le stationnement des vélos nécessite peu d’espace, ce qui signifie que les vélos contribuent à minimiser la dégradation de l’environnement.
En conclusion, en échangeant un véhicule contre un vélo, même si ce n’est qu’une ou deux fois de temps en temps, nous pouvons faire un peu d’exercice. Cela nous donne l’occasion de réduire notre empreinte écologique. Bien qu’il existe de nombreuses façons de passer au vert, le vélo constitue pour le moment la manière la plus saine de se déplacer.