Le peuplier n’est pas considéré comme un arbre ornemental. Pourtant, de nombreux particuliers décident d’en planter dans leurs jardins. Généralement, les peupliers sont plantés en bordure de route ou sur les berges des fleuves. Il faut savoir que ces plantes ont une taille impressionnante une fois qu’ils ont leur forme adulte. Leur hauteur peut dépasser 50 mètres. Voilà pourquoi on ne les plante que dans les vastes espaces. Il faudra d’ailleurs les tailler pour ne pas mettre en péril la sécurité des personnes et de leurs biens. Découvrez dans cet article comment procéder à leur taille.
Quelle technique utiliser pour tailler un peuplier ?
Le peuplier est un arbre à feuillage caduc. Dès son plus jeune âge, il est soumis à une taille de formation. Une fois qu’il atteint sa maturité, il subit régulièrement une taille d’entretien. Dans tous les cas, le recours aux services d’un élagueur professionnel est recommandé.
La taille de formation
Au cours des premières années de sa plantation, le peuplier fait l’objet d’une taille de formation.
Pour un peuplier sur tige, cette taille consiste à supprimer toutes les ramures qui poussent sur le tronc. Ceci étant fait afin que la tige que l’on appelle également fût, axe central ou flèche, soit le plus droit possible. Cette technique d’élagage implique également le retrait des fourches et des branches latérales les plus imposantes.
Pour le cas d’un peuplier en forme pyramidale, ses branches poussent à partir de la base. Sa taille doit ainsi permettre de préserver une flèche centrale. Faut-il encore qu’elle soit bien droite. Cette opération implique aussi le retrait des fourches.
Dans tous les cas, les branches plus imposantes que le tronc du peuplier seront sectionnées. Pour cela, il est conseillé de faire appel à un professionnel comme cet artisan élagueur grimpeur dans l’Yonne.
La taille d’entretien
Le peuplier n’exige pas une taille spécifique. Il faudra néanmoins éliminer les branches mortes et les branches qui s’entrecroisent pour désencombrer le centre de l’arbre. La taille est effectuée dans le but de donner à l’arbre une structure plus harmonieuse. Une taille de restructuration devrait d’ailleurs être entreprise dans la mesure où s’il devient trop imposant. Dans certains cas, il faudra procéder à son écimage. Comme il s’agit d’opérations délicates, il est conseillé de laisser leur réalisation à un élagueur professionnel.
N.B : Les peupliers sont généralement abattus après 30 ou 40 années d’existence. Lorsqu’ils vieillissent, ils deviennent creux. Ce qui est très dangereux.
Quels outils utilise-t-on dans le cadre de la taille d’un peuplier ?
Pour les jeunes sujets, leur élagage se fait au moyen d’un sécateur ou d’un coupe-branche. L’entaille est réalisée au-dessus d’un bourgeon qui pousse vers l’extérieur.
Si l’arbre est trop grand ou trop imposant, l’intervention d’un élagueur professionnel est incontournable. Cet artisan utilise des outils de coupe adaptés aux travaux. Pour élaguer un peuplier qui a atteint une hauteur importante, il se sert d’engins spécifiques comme la nacelle élévatrice ou la grue. Grâce à ces derniers, il peut intervenir en toute sécurité.
En outre, les blessures du peuplier élagué devront être traitées avec du mastic ou un baume cicatrisant. Ceci étant fait pour les protéger des infections et des parasites auxquelles elles sont exposées.
Quel est le moment propice pour tailler un peuplier ?
La période idéale pour tailler le peuplier varie en fonction de la technique de taille utilisée.
Par conséquent, la taille de formation est en principe effectuée durant l’hiver (en dehors des périodes de gel) ou au début du printemps. Comme l’arbre est quasiment dépourvu de feuilles, il est plus facile de repérer les branches à couper. Néanmoins, il est primordial de le tailler avant que la végétation ne reprenne.
En ce qui concerne la taille d’entretien, elle est réalisée avant la saison hivernale. Au cours de cette période, les plaies qu’engendrent les coupes parviennent à se cicatriser correctement.
Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un élagueur professionnel.