Que sont les particules fines ?
Les particules fines ou microparticules sont, comme leur nom l’indique de toutes petites particules métalliques qui polluent l’air ambiant. Celles-ci mesurent moins de 0,25 micromètres de diamètre et proviennent essentiellement du trafic routier (plus particulièrement des moteurs diesels) mais aussi de l’industrie, la combustion et l’agriculture.
Quels risques sanitaires ?
Du fait de leur finesse extrême, les particules fines se « faufilent » dans le corps humain via les voies respiratoires. Les femmes enceintes, bébés, personnes âgées et personnes souffrant d’asthme ou de diabète y sont particulièrement sensibles. Ces particules entraînent une réaction inflammatoire au niveau des bronches et peut être même responsable d’une diminution de l’espérance de vie avec une augmentation des cancers des bronches (une maladie spécifiquement prise en charge par certains organismes médicaux comme l’institut du thorax par L’institut Curie et l’Institut Mutualiste Montsouris).
Et dans le métro parisien ?
On a beau dire et entendre qu’il faut favoriser les transports en commun pour des raisons écologiques mais saviez-vous que le métro parisien était particulièrement pollué à cause de la présence de nombreuses particules fines ? En effet, nous rappelle Maud Fontenoy à travers une de ses tribunes,
« Alors qu’à l’extérieur, le seuil d’alerte aux particules fines est de 80 microgrammes par m3 d’air à l’extérieur. Dans le métro, les taux sont de près de 10 fois plus élevés que ceux que vous rencontrez en surface. » Pourquoi un tel constat ? Cette pollution est le résultat d’un espace confiné, aux frottements des roues sur les rails et aux freinages répétés à chaque station. En effet, ces deux phénomènes entraînent l’apparition de particules fines, ce qui fait du métro un espace particulièrement pollué bien qu’hélas nécessaire pour transporter quotidiennement de très nombreux citadins.
Des chiffres alarmants pour les salariés
Mais les plus exposés à ces particules fines, ce sont les salariés de la RATP et de la SNCF, rappelle Maud Fontenoy dans sa tribune. En effet, ils y sont exposés toute la journée et toute l’année, avec des pics de pollution quand ils effectuent des travaux la nuit dans les tunnels. On atteint alors près de 1 000 µg/m3.