L’exploitation forestière en Afrique expliquée par Emile Ouosso

L'exploitation forestière en Afrique expliquée par Emile Ouosso

L’Afrique constitue le poumon du monde grâce à ses matières premières et ses millions d’hectares de forêts. Ainsi, l’exploitation forestière en Afrique est comptée parmi les principales activités économiques de certains pays. Pour une utilisation pérenne des forêts, le ministre congolais Emile Ouosso rappelle la nécessité de préserver l’environnement contre l’exploitation forestière illégale.

De l’importance de préserver les forêts en Afrique

Le vaste paysage verdoyant qu’offre l’Afrique attise la curiosité. Les concessions forestières attribuées par les gouvernements aux Entreprises ou aux particuliers font de l’exploitation forestière une activité moins pérenne.

À qui profite l’exploitation forestière ?

Emile Ouosso souligne que des millions d’Africains dépendent des forêts pour vivre. Le Ministre inique quelles sont les principales sources de bois à travers les arbres, de plantes médicinales et comestibles, etc. Aussi, les forêts en Afrique sont des sites de pratique de certaines coutumes et traditions. Elles sont le socle des civilisations et des siècles de culture de génération en génération. Aussi, les forêts sont également utiles en Afrique à des fins commerciales. En effet, l’exportation des produits forestiers ligneux et non ligneux génère d’importants revenus pour les États.

Pourquoi préserver les forêts ?

La déforestation est de plus en plus répandue en Afrique. Elle est due à une exploitation non contrôlée des forêts. Parmi les mesures à prendre pour la préservation des forêts, il y a le respect des normes environnementales. À cet effet, la coupe du bois doit être faite de manière à gérer durablement des forêts. Cette gestion durable est encouragée, car elle assure aux générations futures de profiter de certaines essences forestières.

Selon Emile Ouosso Ministre, l’exploitation forestière en Afrique se fait à grande échelle et de façon massive. Il est judicieux que celle-ci soit faite de manière à préserver les forêts. En effet, la préservation des forêts est primordiale pour la santé et l’environnement. Les forêts préservent l’écosystème et contribuent à maintenir l’humanité en vie. Les gouvernements doivent prendre des mesures écologiques strictes et restaurer les sols et les sous-sols.

La lutte contre l’exploitation forestière illégale

L’exploitation forestière en Afrique est essentielle pour la survie de l’humanité. Cette exploitation est altérée par des pratiques illégales. Les États ont donc mis en place des mesures internes simples pour lutter contre l’illégalité. Aussi, les institutions internationales ont établi des accords valables sur le plan international. Parmi ces mesures, l’on peut citer les APV-FLEGT entre l’Union Européenne et les pays africains dont la république du Congo.

APV-FLEGT renvoie aux accords de partenariat volontaires pour l’application des réglementations forestières et la gouvernance des échanges commerciaux. Il s’agit d’accords en forme de plan d’action de l’UE signés pour assurer la chaîne de commercialisation des produits issus des forêts. L’accord est bilatéral et signé avec 3 pays d’Afrique Centrale exportateurs de bois et des produits non ligneux. Il s’agit notamment du Cameroun, de la RCA et du Congo. Elle est axée sur la gestion des forêts et le respect des normes environnementales dans l’exploitation.

En somme, le but est de favoriser le suivi et la traçabilité du bois et de la coupe du bois à l’arrivée dans le pays acheteur. La multiplication de ce type d’accords en Afrique serait bénéfique pour les États. Emile Ouosso souligne que ce type d’action contribuerait à rendre l’action de l’homme sur les forêts moins néfastes. L’intérêt est de permettre aux gouvernements africains, mais aussi aux populations de s’associer pour agir pour le respect de la planète.