Cup, tampon, serviette hygiénique… il existe de nos jours une variété de protections périodiques pour accompagner les femmes durant leurs règles. La plus tendance d’entre toutes reste la culotte menstruelle. Utilisée par environ 8 % des femmes en France, cette culotte de règles est présentée comme durable, ultra absorbante et surtout écologique. Dans cet article, découvrez en quoi les culottes menstruelles sont écologiques.
Elles sont faites de matières écologiques
C’est sans doute l’un des points principaux qui prouvent le caractère écologique des culottes de règles lavables. Elles sont conçues avec des matières 100 % naturelles. La majorité des marques de ce secteur utilisent généralement du coton issu de l’agriculture biologique comme composant principal pour leurs culottes. Inutile de rappeler que l’agriculture bio est un mode de production proscrivant l’usage d’engrais, de pesticides et de fertilisants chimiques.
De ce fait, les marques préfèrent largement le coton cultivé avec des biopesticides. Ces derniers sont des engrais et des pesticides issus de substances naturelles. D’autres fibres naturelles sont parfois utilisées en complément de ce coton : la laine mérinos, la fibre d’eucalyptus, la fibre de bambou, etc.
Elles sont réutilisables et durables
Si les culottes menstruelles sont dites écologiques, c’est parce qu’elles sont réutilisables à volonté. En effet, ce sont des culottes lavables que l’on peut porter autant de fois que possible ; contrairement aux tampons et aux serviettes hygiéniques qui, elles, sont à remplacer toutes les 3 ou 6 heures chaque jour de règles. D’ailleurs, ces tampons et serviettes se retrouvent très souvent dans la nature, car étant utilisés répétitivement et en trop grand nombre.
Les culottes menstruelles, elles, sont conçues pour durer plusieurs années (entre 5 et 7 ans). On peut les enfiler chaque jour comme les culottes standards. Il y a donc peu de chances qu’elles se retrouvent dans la nature en très grand nombre. Au demeurant, pour éviter une telle situation, de plus en plus de marques collectent les culottes de règles usées afin de les recycler ou de les réutiliser dans d’autres domaines (isolation d’habitat par exemple).
Elles sont dépourvues de composants nocifs
Les marques de culottes menstruelles s’efforcent de fournir des sous-vêtements de qualité sans particules nocives. En effet, pour la confection de ces culottes, on n’utilise aucune matière issue de l’agriculture intensive. Mais ce n’est pas tout ! Aucun traitement chimique à base de zéolite ou même d’argent n’est appliqué aux culottes. Ainsi, on ne retrouve aucune nanoparticule polluante dans la composition de ces dernières.
Aussi, il faut noter que le packaging de ces vêtements s’inscrit dans cette même logique éco-responsable. Les culottes menstruelles sont expédiées dans un emballage recyclable ou biodégradable. Généralement, elles sont envoyées dans des cartons recyclés ou des sacs biodégradables.
Elles recueillent plus de flux
Les culottes menstruelles recueillent plus de flux que n’importe quelle autre protection hygiénique classique. Quel rapport avec l’écologie ? En fait, le haut niveau d’absorption des culottes menstruelles permet de les porter plus longtemps (jusqu’à 12 heures d’affilée). Une durée de protection qui participe d’une certaine manière à la réduction de la pollution. En effet, sur cette même durée de 12 heures, 3 à 4 protections périodiques jetables sont utilisées en moyenne par une femme.
Elles sont certifiées et les marques sont généralement engagées
En principe, pour prouver que leurs culottes sont écologiques, la majorité des marques font certifier leurs produits auprès de certains labels. Ces labels contrôlent et certifient le caractère éco-responsable des culottes menstruelles fabriquées. Ils sont généralement fiables, car mis en place par des associations de consommateurs et des organismes gouvernementaux. Les labels les plus connus en matière de certification des culottes menstruelles sont GOTS et OEKO-TEX.
Par ailleurs, il faut noter l’engagement des marques qui font le maximum d’effort pour participer à la préservation de l’environnement. Certaines marques prélèvent une part de leur chiffre d’affaires pour financer des organismes de protection de l’environnement.