Comment procède-t-on à l’élagage d’un palmier?

De nos jours, on retrouve de plus en plus de palmiers plantés dans les jardins des particuliers. Contrairement aux idées reçues, certaines variétés de palmiers résistent et s’accommodent parfaitement au climat des zones tempérées. À l’instar des autres arbres ornementaux,  cette plante nécessite un entretien régulier. En effet, l’élagage figure parmi les travaux d’entretien à entreprendre. Généralement, le palmier n’a pas besoin d’être taillé. Toutefois, certaines situations nous obligent à les élaguer. Dans ces quelques lignes, nous allons voir comment se déroule cette opération.

Pourquoi est-il nécessaire d’élaguer un palmier ?

Comme nous l’avons vu plus haut, le palmier figure parmi les espèces d’arbres qui requièrent nécessairement une taille régulière. Néanmoins, cette opération est d’une importance cruciale. D’une part, la taille permet de procure au végétal une belle esthétique. Elle fait également office de nettoyage. D’autre part, elle est effectuée pour des raisons de sécurités. En effet, les palmes finissent toujours par tomber en vieillissant. Pour éviter les accidents que cela engendrerait, il est essentiel de s’en débarrasser. C’est surtout le cas des palmiers qui bordent la voie publique. Pour garantir la sécurité des usagers de la route, les palmes mortes devront être supprimées. Enfin, l’élagage est effectué dans le but de maintenir la plante en bonne santé.

Par ailleurs, sachez que cette activité est particulièrement dangereuse surtout pour les non-initiés en travaux d’élagage. Si vous ne disposez d’aucune expérience dans le domaine, nous vous déconseillons de vous essayer à la tâche. Il est donc préférable de contacter un professionnel comme cet élagueur expérimenté en Essonne que vous pouvez contacter sur https://www.jardinier-91.fr/.

À quel moment de l’année procède-t-on à l’élagage d’un palmier ?

À la différence de nombreuses espèces d’arbres, l’élagage du palmier s’opère idéalement vers la fin du printemps ou au début de l’été. Si la taille intervient tardivement, elle fragiliserait le végétal qui en fait l’objet. Celui-ci sera dépourvu d’une protection pour affronter l’hiver. En effet, certaines variétés de palmier comme le Trachycarpus fortunei disposent de crin sur leur stipe qui les préserve du froid. Sa suppression n’est pas préconisée. L’élagage du palmier doit se limiter à l’enlèvement des palmes mortes et endommagées. Il en va de même de celles qui sont sèches. Cette opération doit permettre de conserver l’esthétique de l’arbre sans pour autant lui porter préjudice.

Comment s’opère l’élagage d’un palmier ?

Le type de taille à réaliser sera tributaire de l’espèce de l’arbre et de son port naturel. Dans tous les cas, la taille sévère est à éviter. En effet, supprimer de façon excessive les feuillages de la plante risque de freiner sa croissance et peut même entrainer son dépérissement. Ce qui rendrait en plus le palmier plus vulnérable au froid et aux infections parasitaires. Au cours de la réalisation des travaux d’élagage, il faut faire attention à ne pas blesser le stipe. Quant aux quelques centimètres qui restent à la base des feuilles, les petites plantes épiphytes s’y développeront.

Quant à la taille proprement dite, différentes techniques peuvent être mises en œuvre par l’élagueur professionnel. À titre d’information, elles sont surtout pratiquées sur le Phoenix canariensis. Il s’agit en l’occurrence de :

La taille en marguerite

Le plus souvent, on a recours à cette technique pour tailler les palmiers cultivés dans les régions relativement chaudes. Outre les vieilles palmes, quelques-unes de celles qui sont encore vertes seront également élaguées. Par contre, la touffe supérieure demeurera libre. Ce qui donne au palmier une forme semblable à celle des marguerites.

La taille en ananas

C’est la technique la plus répandue sur la Côte d’Azur. La taille en ananas consiste à laisser la base des feuilles taillées sous la houppe des feuillages en place. Une excroissance s’apparentant à un ananas apparaitra ainsi au niveau des entailles. Cette pratique est surtout rencontrée dans les zones fraiches, puisqu’elle garantit une meilleure protection du cœur. Les nouvelles palmes se forment à partir de ce dernier.