L’idée de la permaculture est de plus en plus populaire. Mais qu’est-ce que la permaculture ? Quels sont ses principes et ses pratiques ? Une introduction à la permaculture.
La théorie de la permaculture a été inventée par le biologiste Bill Morrison et l’essayiste David Holmgren. Leur concept a été inspiré par un fermier japonais nommé Masanobu Fukuoka.
Selon la définition du Larousse, la permaculture est « un mode d’exploitation agricole fondé sur les principes du développement durable, basé sur l’imitation du fonctionnement des écosystèmes naturels, dans le respect de la biodiversité et des hommes ». La permaculture est donc un concept fondé sur l’observation de la nature et la reproduction de ses modèles et relations.
Cette définition, cependant, se concentre uniquement sur la définition étymologique de la permaculture et affirme que le terme dérive d’une combinaison des mots « permanent » et « agro-culture ». La permaculture peut être appliquée à l’agriculture, à la gestion de l’énergie, à la finance et à l’architecture.
Les principes de la permaculture
Comme expliqué ci-dessus, la permaculture est un concept dont les composantes sont parfois philosophiques. Le concept de permaculture est centré sur trois piliers éthiques
- Compassion pour la planète
- Compassion pour les êtres humains (nous-mêmes et les autres)
- Création d’abondance et redistribution du surplus
Ces trois piliers sont au cœur du projet de permaculture et ne doivent pas être confondus avec les principes de conception énoncés par David Holmgren. Toutefois, ces principes en découlent. Les principes de la permaculture sont des principes de conception qui découlent de l’éthique.
Les 12 principes de la permaculture de David Holmgren sont le prisme à travers lequel la vision de la permaculture est lancée. Il est important de noter que, contrairement aux piliers éthiques, les principes de conception ne se limitent pas à ces douze principes et ne doivent pas nécessairement être suivis. les douze principes sont énumérés dans l’ordre du plus au moins important.
- Observation et interaction
- Captage et stockage de l’énergie
- Produits
- Autorégulation et acceptation du retour d’information
- Utiliser et valoriser les ressources et services renouvelables
- Ne pas produire de déchets
- Commencer par les grandes structures et se concentrer sur les détails
- Intégrer, et non diviser
- Mettre en œuvre des solutions lentes et à petite échelle
- Utiliser et valoriser la diversité
- Utiliser les bords et les marges de valeur
- Faire preuve de créativité et s’adapter au changement
Comment mettre la permaculture en pratique ?
En termes pratiques, tout le monde peut pratiquer la permaculture, même dans un jardin urbain. Voici quelques lignes directrices et exemples pour vous aider à faire vos premiers pas dans cette philosophie.
Tout d’abord, il est intéressant d’observer l’environnement dans lequel vous vivez. Quels insectes, animaux et plantes y trouve-t-on ? Quelle est l’exposition du terrain ? Quel est le climat de votre région ? Vous pouvez donc choisir des plantes et des légumes qui sont adaptées à l’écosystème que vous étudiez.
Comment fonctionne la permaculture et ses principes
Vous pouvez ensuite créer un certain nombre de tas pour les petites plantes et les légumes. Dans le monde de la permaculture, le buttage est une question controversée. De nombreux jardiniers ont réduit cette philosophie à un simple système de buttes. Mais il peut toujours être très utile dans la conception du jardin.
Comment faire un monticule en permaculture ?
- Établissez le sol à 15-30 cm du sol.
- Les petites plantes sensibles au soleil doivent être placées de manière à ce que les plantes plus grandes soient à l’ombre.
- Les plantes ayant les mêmes besoins en eau et en engrais doivent être regroupées dans un monticule. Pensez également aux plantes qui agissent comme des insecticides. Développez les relations entre les plantes du tas.
- Paillez pour empêcher les mauvaises herbes de pousser.
- Ajoutez du compost et faites attention à l’arrosage.
En résumé, la permaculture est une approche éthique et conceptuelle qui prend en compte l’ensemble de l’écosystème. En raison de son impact sur les personnes et les écosystèmes, elle est susceptible de devenir de plus en plus courante dans l’agriculture à l’avenir.